Lol je me doutais bien que ça aurait du succès
La philo sans aspirine est effectivement le titre d'un bouquin, très intéressant et très complet par ailleurs
Le premier sujet de CNED c'est "le travail est-il le propre de l'homme ?"
Faudra qu'j'y réfléchisse... qd j'aurais lu les 3 ou 400 pages de cours demandées.
Alors : "Est-il raisonnable de vouloir tout savoir ?"
Moi je commencerais par :
A- Qu'est-ce que savoir ? Est-il déjà raisonnable en lui même ?
B- Comment peut-on tout savoir ? N'est-ce pas un objectif inatteignable ?
(cf sagesse)
C- Dans ce cas (ou Sachant cela) à quoi servirait de tout savoir ?
Vais chercher mon dico de philo et reviens....
Voyons un peu... savoir (v et n.m.) étym. latin sapere "avoir de la saveur" d'où "avoir de la pénétration" puis "comprendre", "savoir"
Sens ordi. et philo. : ensemble de connaissances précises et solides dans un domaine donné.
Le plus souvent les verbes savoir et connaître sont synonymes (et signifient "être instruit de la nature -ou dans la pratique- "de quelque chose"), ce qui n'est pas toujours le cas des substantifs savoir et connaissance. plus vaste que la connaissance, qui porte en général sur des objets précisément définis, un savoir peut être constitué par l'ensemble organisés des informations disponibles dans un domaine donné (savoirs scientifiques), ou par la maîtrise conjointe d'un ensemble d'informations et des actions dont elles induisent la capacité (savoir faire : ex : " la natation").
Dans un texte philosophique, le savoir peut désigner l'ensemble des connaissances, des discours, des pratiques, des méthodes d'investigation, accumulés par l'humanité au cours de son développement. Le savoir s'oppose à l'ignorance et aux croyances, mais ne se réduit pas pour autant aux seules connaissances rationnelles : la connaissance sensible, l'observation, l'expérience contribuent pour une large part à la formation de nos savoirs. Presque tous les philosophes se sont interrodés sur la nature, les conditions de possibilité, les différentes formes du savoir.
Termes voisins : connaissance, science
Termes oppoés : croyance, ignorance
Corrélats : connaissance, démonstration, préjugé, preuve, raison, sciences cognitives, vérité
Voila qui peut servir à définir le savoir mais qui n'avance pas beaucoup : that is the philosophy...
Raisonnable : (adj.) Etym. : latin "ratio", "calcul", "compte". Sens ordi. et philo. : 1 doué de raison, 2 conforme au bon sens
Alors que le terme rationnele, avec lequel il ne faut pas le confondre, renvoie au rôle de la raison dans le domaine de la connaissance (corrélat avec le savoir... et si savoir c'était être raisonnable ? Le sujet devient : est-il raisonnable de vouloir toujours être raisonnable ?
), l'emploi du terme raisonnables devrait être réservé à l'ordre de l'action (sine qua non : le savoir nécessite une action). Un individu, un choix, une conduite sont raisonnables lorsqu'ils paraissent sensés (notez le paraître : serait-ce une histoire de jusgement donc subjective ?), c'est à dire conformes aux attentes ou aux jugements de la plupart des individus, en tant qu'ils sont doués de raison.
DONC vouloir tout savoir ce doit être conforme a nos attentes, si nous sommes doués de raison (ce qui n'est pas toujours le cas... qui a dit que l'amour a ses raison que la raison ne connaît pas ?)pour être raisonnable...
Tout ça a un petit air de déjà vu avec le sujet de la sagesse (est-ce à la philosophie de nous proposer une sagesse ?) : tout savoir : un adjectif inatteignable vu l'évolution des connaissances, mais qu'on peut poursuivre pour le plaisir et tant que cela nous met dans une conduite conforme aux attentes de la société et auxx propres attentes de notre esprit et de notre être (mais sommes-nous ?)...
D'autre part on peut aussi s'interroger sur le mot raison : la raison est-elle universelle et ce qui va être raisonnable pour l'un sera-t-il raisonnable pour l'autre ? La raison c'est aussi la faculté de juger, et donc de départager les savoirs nécessaires, et est sensée permettre aussi de savoir si vouloir tout savoir est raisonnable (humm je ne me suis plus là...). La raison est sensée en tout cas devoir régler non seulement la conaissance du monde mais aussi les conduites des hommes. La raison est pure (Kant) parce que c'est "à priori" qu'elle fournit aussi bien les principes de la connaissance que ceux qui doivent régler l'action.
Là je me pose une question : est-ce que le problème posé dans cette dissert est relatif à la raison OU à la connaissance, OU à l'interrogation portant sur le lien entre raison et connaissance ? Je pense que les cours interviennent là car selon les sujets abordés, ça permet de mieux "cadrer" la dissert par rapport aux exigences du prof...
En tout cas voici encore quelque données sur la connaissance : dérivant du latin "cognito" ou "action d'apprendre", elle est en elle même une ACTIVITE (d'où son rapport avec le raisonnable : c'est une action) théorique et désintéressée, c'est à dire satisfaisant un pur désir de savoir (ce qui rajoute une donnée au problème : est-il raisonnable de désirer, et en particulier de désirer savoir ?) sans souci de son utilité pratique. C'est pourquoi il est habituel de la distinguer de l'action (... à discuter). On conçoit cependant d'ordinaire qu'une connaissance, même si elle est désintéressée, permt une action efficace.
Now, penchons nous sur ce vouloir...
La volonté c'est manifester de la persévérance dans ses choix de vie et de la fermeté dans ses décisions. Sa problématique classique tente de situer son rapport avec l'intellect (le savoir et la connaissance...), comme faculté de concevoir des objets intelligibles comme source de connaissance. (mmh si j'ai bien compris la volonté permettrait de concevoir des idées comme des sources de connaissances et tenterait de s'en rapprocher). On remarque avec Descartes que l'entendement (équivalent ici au savoir, aux principes et à la connaissance) est toujours limité : personne (hormis D.ieu lui même) ne peut prétendre détenir le savoir absolu. En revanche, la volonté comme simple faculté de dire oui ou non, de décider le pour ou le contre est absolument simple, indivisible, et, partant, illimitée : elle est infinie et c'est elle qui nous fait ressembler à D.ieu. ( Soit : on ne peut pas tout savoir mais on peut tout vouloir--> est pour autant raisonnable?. La volonté pose aussi un problème intéressant au niveau religieux puisque la vie est toujours basé sur des choix et que D.ieu nous laisse toute liberté, toute volonté pour la conduire nous même en tenant compte de Lui ou pas) C'est précisément ce décalage entre une volonté infinie et un entendement fini qui permet dde comprendre le phénomène de l'erreur (nous renvoyant ici au raisonnable !)
Voyons maintenant l'absolu, l'infini : l'absolu signifie pour une réalité, ou pour un idéal (tout savoir), sa réalisation complète, son achèvement parfait. La question est alors de savoir si l'absolu renvoie à une simple exigence de la raison (voyez qu'on y arrive !!) sans pouvoir jamais rencontrer une réalisation concrète ( le savoir absolu, ou "tout savoir" est quelque chose vers lequel il faut tendre mais qui ne sera jamais qu'un idéal) (cf Kant) ou si l'histoire des hommes ne constitue pas la réalisation progressive de cet absolu... (cf Hegel)
Voiiiiiiiiiiiiila... pour moi c'est à peu près clair, j'espère que ça t'aidera... !
En tout cas avec tout mon blabla je suis sure que ça devrait remplir 5 pages (en écrivant gros
)...
------- la fille qui est shootée dès qu'on lui donne une aspirine ----------